“MAX PAYNE” Remedy / Gathering of Developers (2001) — Music composed and performed by Kärtsy Hatakka & Kimmo Kajasto — ALL RIGHTS RESERVED
A trembling door with a shattered lock,
Between the grim den of a refuge now mock,
And the fragile promise of a past lost forever.
In the distance, screams still echo,
Cries, muffled sounds, below.
A face appears, hooded, drowned in shadow,
Everything freezes, everything spins low.
A shot escapes from the Beretta’s grip,
A blast, then another, the silence does slip.
I climb each step of this stairway high,
The truth I feared now lies before my eye.
What have they done? Why take them from me?
Why was I not there? What could I not see?
My hands, trembling, stained with their blood,
Draw streaks of red in a scene of mud.
I drift through the night, seeking a sign,
My redemption slips from the barrel’s line.
This vengeance I once thought would save,
Now only feeds my needs so grave,
A semblance of escape from this waking dream,
I am but a shadow, or so it may seem.
A lifeless body, dust burned away,
A martyr with no cause, lost in yesterday.
Original French Version
Douleur Maximale
Une porte vacillante au barillet fracturé,
Entre l’antre sinistre d’un refuge maintenant illusoire
Et la promesse fragile d’un passé perdu à jamais.
Au loin, des cris résonnent encore,
Des pleurs, des bruits sourds.
Un visage surgit, cagoulé, noyé dans l’ombre.
Tout se fige, tout tournoie.
Un coup de feu s’échappe du Beretta,
Une détonation, puis une autre.
Je gravis chaque marche de cet escalier,
L’évidence que je redoutais git maintenant devant moi.
Qu’ont-ils fait ? Pourquoi me les avoir enlevés ?
Pourquoi n’étais-je pas là ?
Mes mains, tremblantes, tachées de leur sang,
Tracent des coulées de rouge dans un décor de charbon.
Je dérive dans la nuit, à la recherche d’une réponse,
Ma rédemption s’échappe depuis la lisière du canon.
Cette vengeance que je jugeais salvatrice
Ne fait maintenant qu’alimenter mes besoins futiles,
Ceux d’un semblant de délivrance à ce cauchemar éveillé.
Je ne suis plus qu’un reflet,
Un corps sans vie, poussière calcinée de ce que j’étais,
Un martyr sans but, errant dans les cendres du passé.